La ministre de l’Alya à la rencontre des Juifs de France

À l’occasion de son séjour en France fin novembre, Sofa Landver, ministre de l’Alya et de l’Intégration, a rendu visite aux communautés juives de Vaucresson (Hauts-de-Seine) et Chelles (Seine-et-Marne) à l’invitation de l’Organisation sioniste mondiale (OSM) en France. L’opportunité d’échanger avec le public français sur les réalités de l’immigration en Israël.

Assistée de sa délégation et de l’équipe de l’OSM en France conduite par son directeur, Moshé Cohen, Sofa Landver a tout d’abord fait halte, le samedi 25 novembre au soir, dans la commune verdoyante de Vaucresson. Quelque 70 personnes l’attendaient, parmi lesquelles le président et le rabbin de la communauté. Après avoir présenté les programmes destinés aux olim hadashim, dont les formations professionnelles dans des domaines aussi variés que le high-tech et la pâtisserie, la ministre israélienne a insisté sur l’importance de la maîtrise de l’hébreu, véritable passeport d’une intégration réussie. L’assistance a ensuite posé de nombreuses questions pratiques sur l’alya, relatives notamment à l’éducation à l’emploi, préoccupations partagées par la majorité des candidats à une nouvelle vie en Israël.

Le lendemain matin, c’est à la synagogue de Chelles, située dans un agréable quartier pavillonnaire, que la ministre et son équipe ont été reçues. Depuis la rentrée, l’OSM y a ouvert trois classes d’oulpan (niveaux débutants, intermédiaires et avancés), que suivent avec assiduité plusieurs dizaines d’élèves de tous âges. Accompagnés de leur enseignante, Adi Weizman, ces derniers s’étaient déplacés en nombre pour accueillir Sofa Landver, avec laquelle ils ont dialogué dans leur meilleur hébreu. Questions et témoignages ont donné lieu à des discussions et autres explications sur les efforts d’accompagnement du ministère de l’Alya et de l’Intégration.

Là encore, l’apprentissage de la langue hébraïque figurait parmi les conseils prioritaires de la ministre. « Lorsque j’ai fait mon alya depuis l’Union soviétique, j’ai dû apprendre l’hébreu en six mois, car j’étais orthophoniste, a-t-elle confié. Apprenez l’hébreu, vous aussi ! » Face aux craintes que soulève la perspective d’un changement de cadre aussi radical qu’un aller simple pour Israël, elle a tenu à rassurer l’assemblée : « Celui qui veut travailler réussit ! Il faut seulement avoir un peu de patience, de force et de bonne volonté. C’est d’ailleurs vrai pour n’importe quel déménagement ! » La représentante du gouvernement israélien n’a pas manqué, au demeurant, de vanter la qualité de l’éducation juive en Israël, un argument de poids en direction des parents et grands-parents soucieux de transmettre leurs culture et traditions à leurs enfants et petits-enfants.

À l’issue de cette rencontre conviviale, la ministre a visité le Salon de l’alya qui se tenait au cœur du bois de Vincennes. L’OSM y présentait ses activités au public, en particulier les cours d’hébreu qu’elle propose partout en France. Une excellente préparation à l’alya à la portée de tous !

Témoignage d’élève

« Je me suis inscrite il y a un mois au nouvel oulpan “avancés” organisé par l’OSM à la synagogue de Chelles, explique Hagit. J’avais déjà suivi des cours, mais pas de cette qualité ! Notre professeur, Adi, est excellente et parle uniquement en hébreu. Ici, on apprend vraiment à parler, et c’est ce dont on a besoin en Israël ! »

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